Collection Bonvoisin
Qui était Benoît Benjamin Bonvoisin ?
Autoportrait de Benjamin Bonvoisin,
conservé au Musée Malraux, Le Havre.
Second fils de Toussaint Bonvoisin et de Marie-Henriette Ribert, il est né le 23 décembre 1788 au Havre.
Présent dans la maison familiale de la rue de la Vieille Prison au moment où son père commence à écrire le Précis (octobre 1792), il est envoyé en 1798 à Brême rejoindre son frère Louis et Charles Porée, précepteur qui prend en charge son éducation.
Il le suit à Leipzig jusqu’en février 1800.
Il intègre, grâce à Jacques-François Begouën de Meaux, le Lycée du Prytanée vers 1805. Parallèlement à sa fréquentation du Prytanée, il prend des cours de dessin et de peinture, suit l’enseignement de David.
Installé à Paris comme ses frères Louis et Victor, Benjamin Bonvoisin revient à Montivilliers à la fin de la Restauration.
Il s’installe dans le domicile familial, rue Agachon, puis au 3 rue saint-Nicaise (actuelle rue Bonvoisin) vers 1833. Bien qu’il ait été désigné par le maire du Havre Guillaume-Antoine Séry pour peindre le portrait de Louis XVIII dès 1816, c’est seulement à partir de cette date qu’il acquiert la notoriété. Il parvient en effet à exposer aux salons de 1840 (Sommeil de l’enfant Jésus) et de 1844 (Amateur de tableaux dans son cabinet), puis, sous le Second empire, peint des toiles qui ornent les églises de la pointe de Caux (Montivilliers, Le Havre, Mannevillette et Rolleville). Un an avant sa mort, en août 1859, il rédige un testament dans lequel il lègue sa maison de la rue saint-Nicaise à son cousin Victor Planquette pour deux ans afin de laisser le temps de vendre son œuvre au profit des pauvres du Havre et de Montivilliers. Celle-ci est vendue dans le Grand Salon du musée de peinture du Havre le 5 mai 1862. Il a auparavant donné à son ami Charles Blanchet, le premier bibliothécaire de la ville de Montivilliers les papiers familiaux, dont l'inventaire réalisé à son décès.
Le legs Bonvoisin : dessins & gravures.