La voix des êtres aimés d'Isabelle Jarry

Paul et Céleste se sont aimés quinze ans auparavant, quand il était son professeur de philosophie. Malade, Paul, qui se sait condamné, appelle à son chevet Céleste, mariée et mère de famille. Leur tête-à-tête dans une maison de campagne fait revivre la passion de jadis, mais aussi celle qu’a connue Céleste avec un jeune pêcheur vietnamien.

Dans ce huis clos d’un juillet brûlant s’affrontent avec une immense tendresse les ­années perdues, la maladie et le désir, le sens d’une vie, la nature et la mort. « La voix des êtres aimés » témoigne, une fois de plus, des qualités de romancière ­d’Isabelle Jarry. A la fois profonde et ­claire, son écriture donne au récit, aux personnages et aux émotions une force étonnante.