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Il s’agit d’un roman social qui présente les conditions des femmes à la fin du 19ème siècle.
A la Salpétrière, la « folie » des internées intrigue, attire le Tout-Paris.
Ce premier roman traite avec justesse de la liberté des femmes au 19ème siècle et de leurs destinées, prises au piège de la peur, d’un mari, d’un frère…


O y croise notamment trois femmes :
Louise, une adolescente internée des suites d’abus sexuels que son oncle lui a fait subir dès son entrée en puberté.
Eugénie, une jeune femme de la bourgeoisie à l’esprit libre, internée de force par son père et son frère, car elle a des visions qui dérangent la morale religieuse de l’époque.
Et Geneviève, l’infirmière en chef, cartésienne, qui veille sur ces femmes meurtries.
Sur fond historique, les « folles » feront l’objet d’expériences, notamment d’hypnose avec le célèbre neurologue français Jean-Martin Charcot, dont les travaux sur l’hystérie, à l’origine de l’Ecole de la Salpétrière, ont inspiré Pierre jante et Sigmund Freud.
Deux autres neurologues sont aussi les témoins de ces destins tragiques : Joseph Balinski, qui fut l’élève de Charcot et Gilles de La Tourette, membre de l’Ecole de la Salpétrière.
En écho avec ce monde scientifique, l’auteure aborde le spiritisme qui fait sensation dans les salons de l’aristocratie parisienne de l’époque, au grand damne de l’Eglise. On évoque Allan Kardec, de son vrai nom Hippolyte Léon Denizard Rivail, un pédagogue français, fondateur de la philosophie spirite ou spiritisme.
Son œuvre majeure, écrite en 1875, le Livres des Esprits fit l’objet de houleuses controverses.
Ainsi, avec pour toile de fond, un Paris avant-gardiste, maintenu malgré tout dans un système patriarcal des plus strictes, ces femmes vous attendent pour une danse, au rythme de leur désespoir et de leurs souffrances.